mardi 8 janvier 2008

La Tour Eiffel


Dépaysement assuré que cette architecture métallique ;
Et moi qui introduisais ce blog avec des balades dans la nature !

Mais quelle architecture !





Tout est beau et grandiose dans ce monument d'une "simplicité" apparente et d'une légèreté... et pourtant.




La ligne est reine.
Et dans sa multitude elle ne sert qu'un objectif : l'ascension.



Dans l'apparent fouillis, on peut voir quelques lignes courbes.
C'est en prenant du recul, en regardant l'ouvrage en entier, que l'on se rend compte que c'est dans la courbe que l'édifice trouve son émotion.



Est-ce une machinerie ?


Est-ce un pont, un ouvrage d'art ?


Vous l'aviez déjà deviné, assurément !
C'est la Tour Eiffel.
Nous sommes à Paris, dans les premiers jours de l'année 2008.



lundi 19 novembre 2007

L'hêtraie du Mas de la Barque



La station de pleine nature du Mas de la Barque nous accueille pour nous faire partager de nombreuses activités tout au long de l'année. Activités estivales, et hivernales, toujours de pleine air et toujours dans un paysage enchanteur.


Cependant au creux de la saison touristique et sportive, entre celle chaude, verte et fleurie et celle recouverte d'un manteau blanc ; il y a un moment où la nature s'engourdie pour entamer son sommeil hivernale.
L'hêtraie a perdu son feuillage et les branches grises se chargent alors de mystère, de magie.





On découvre par exemple des hêtres de plus de 300 ans taillés par l'homme selon une vieille coutume. Cette taille "en têtard" permettait de fournir de la nourriture pour le bétail avec le feuillage séché et du bois de chauffage.


Nous sommes au cœur du Parc National des Cévennes, dans la hêtraie de la Senegrière.

dimanche 7 octobre 2007

Les arbres flamboyants du lac des Pises


En ce commencement de l'automne, certains paysages naturels prennent des allures fantastiques. C'est dans les hautes vallées de l'Hérault, au lac des Pises que nous nous évadons, ce dimanche 7 octobre.
Nous sommes dans le Parc Nationnal des Cévennes, dans les montagnes du Lingas, un site au mélange subtil de paysages nordiques et steppique.


Terrains pauvres et hivers enneigés conduisent le site des Pises à une vocation de parcours d'estive pour les brebis. Et le troupeau présent de mi-juin à mi-septembre qui compte environ 1700 brebis n'est plus là aujourd'hui.


Qu'importe, le spectacle est ailleurs et différent.
La vision qu'offre ce bouquet d'hêtres est saisissante.
Rassemblés autour d'affleurements rocheux scupltés par l'érosion, des arbres composent une scène d'un graphisme à coupé le souffle. Leur feuillage arbore toute les couleurs de l'automne, les couleurs du feu.


Campés là comme des gardiens immobiles, leur parrure qui s'effeuille laisse apparaître une architecture formée par les vents.
Les couleurs et les mouvements des ramures me font immaginer un grand brasier qui emflamme les arbres.




Les premières pluies ont ravivé les mousses et les licchens à leurs pieds. Bientôt on ne fait plus la différence entre la matière végétale et la matière minérale. Il y a comme une sorte de mimétisme qui s'installe.


Les roches rondes semblent se confondre avec les troncs, les noeuds, les racines.
Les licchens et les mousses recouvrant indifférement, font ressembler les troncs et les racines aux pierres rondes environnantes.


La nature laisse apparaitre, par endroits, une autre architecture que celle sinueuse des hêtres.
Les pierres, bien qu'émoussées, arrondies, nous donnent encore à voir leur tructure linéaire : lignes droites et verticales rythmes en effet leur apparence.